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Bienvenue sur le Calendrier d’essaims météoriques 2006
de l’Organisation Internationale sur les Météores (IMO,
International Meteor Organization). Une bonne année en perspective,
les maxima majeurs des Quadrantides et Géminides étant très
peu perturbés par la Lune, de même que les Lyrides et les
en avril, la courte période d’activité possible des Bootides
de juin, le meilleur des sources du complexe des Aquarides-Capricornides
en juillet-août, les
les Orionides, Léonides,
et Coma Bérénicides et finalement les Ursides. Une hausse
d’activité des Léonides est de nouveau possible, mais elle
n’atteindra cependant pas des niveaux de pluie météorique.
Le seul essaim d’activité majeure victime de la Lune cette année
est celui des Perséides, qui pourrait lui-aussi donner des ZHRs
importants. N’oubliez cependant pas que l’idéal serait cependant
de surveiller l’activité météorique tout au long de
l’année ! Nous comprenons que cela n’est pas toujours possible pour
de nombreux observateurs, et ce calendrier a été réalisé
depuis 1991 pour aider ces derniers à gérer leur emploi du
temps, en faisant la liste des périodes d’activité importantes
pendant lesquelles un effort particulier sera le plus utile. Même
si nous y avons inclus les prévisions des horaires des maxima pour
tous les essaims nocturnes et diurnes, la position de ces maxima n’est
pas connue avec une précision inférieure à
de longitude héliocentrique (et ce avec encore moins de précision
pour les essaims diurne observé en radio, sur lesquels on n’a porté
une attention régulière que depuis peu ). De plus, l’activité
de ces essaims varie d’une année sur l’autre, ce qui signifie que
l’étude des rapports antérieurs ne fournit au mieux que des
approximations pour les prévisions des futurs pics, et ce, même
pour les essaims les plus importants. Et de surcroît, les particules
de certains essaims se distribuant au sein des courants de météoroïdes
en fonction de leur masse, les maxima peuvent se dérouler à
des moments différents selon que l’on observe à l’?il nu,
ou par des moyens radio, télescopiques, vidéo ou photo, et
ce, en réalité, quel que soit l’essaim observé. La
plupart des données disponibles ont été obtenues par
des observations à l’?il nu, et cela ne doit pas être oublié
lorsque d’autres techniques d’observations sont utilisées.